ÉCOLES
par Frédéric Pinchon
À la veille de la rentrée scolaire 2025-26, la région de l’Artois se prépare à une vague de fermetures de classes sans précédent. Pas moins de 80 classes sont sur le point de disparaître. C’est le résultat d’une décision prise par l’État, dans le cadre de l’ajustement de la carte scolaire pour cette nouvelle année. L’intersyndicale, regroupe plusieurs syndicats d’enseignants et de personnels de l’éducation. Elle tire la sonnette d’alarme et appelle à un nouveau rassemblement, ce mercredi, dénonçant une « véritable hécatombe ».
Les parents en colère
Les parents d’élèves sont en colère. Certains redoutent que ces fermetures n’entraînent une surcharge des classes restantes, au détriment de la qualité de l’enseignement. « Mon fils est déjà dans une classe de 28 élèves. Je n’ose imaginer ce que ce sera l’année prochaine », déplore Caroline, mère d’un enfant en primaire près de Béthune. « On nous dit qu’on se soucie de l’éducation mais on ferme des classes là où il y en a le plus besoin. »

Du côté des syndicats, la situation est jugée catastrophique. la mobilisation est donc de rigeur. « C’est un coup de massue pour les enseignants et pour les élèves », s’indigne Michel Leclerc. C’est le secrétaire départemental du SNUipp-FSU. « Cette décision, c’est avant tout des suppressions de postes et une dégradation des conditions de travail pour tout le monde. »
Les élus impliqués
Plusieurs maires de petites communes se disent préoccupés par l’impact sur l’attractivité de leurs territoires. « Fermer des classes, c’est affaiblir nos villages. C’est toute la dynamique sociale et éducative qui est menacée », estime le maire de Lillers. Face à ces annonces, la mobilisation de ce mercredi s’annonce massive. Les manifestants espèrent faire fléchir les autorités avant qu’il ne soit trop tard.
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