ARRAS
par Frédéric Pinchon
Lors du conseil communautaire de la Communauté urbaine d’Arras (CUA), jeudi soir, une décision clé a été prise concernant le futur foyer d’accueil pour sans-abri. Il est géré par l’Association d’aide aux sans-abri (ASA). Il était initialement prévu que ce foyer soit installé dans les anciens locaux de l’ANPE, rue Bergaigne. Or la CUA a annoncé qu’il ne s’y trouverait finalement pas. Le projet sera relocalisé dans un autre bâtiment. Sa localisation reste à préciser…
Cette décision marque une avancée importante pour l’accueil des personnes en grande précarité à Arras. Selon les responsables de la CUA, ce changement d’implantation reflète une volonté d’offrir un lieu plus adapté aux besoins des sans-abri. “Ce choix s’inscrit dans notre engagement à améliorer les conditions d’hébergement pour les plus démunis. Nous voulons leur offrir un accueil digne et des services de meilleure qualité”, a déclaré un délégué communautaire, lors de la session.
Les Arrageois partagés
Dans les rues d’Arras, la population réagit avec des sentiments mitigés. Mathieu, un habitant de 34 ans, salue cette annonce : “Si cela permet de mieux répondre aux besoins des sans-abri, c’est une bonne chose.” Cependant, d’autres, comme Martine, retraitée, expriment une certaine impatience : “Les élus devraient aller plus vite. Ces gens ont besoin d’aide immédiatement, pas dans quelques mois.”
Le projet, désormais relocalisé, s’inscrit dans une démarche globale . Cette dernière vise à renforcer le réseau d’accueil et d’accompagnement des personnes sans domicile fixe. Cela inclut non seulement un hébergement adapté mais, aussi, un accès facilité aux services sociaux et aux soins. L’ASA et la CUA espèrent, ainsi, redonner espoir et stabilité aux bénéficiaires.
Pas encore d’adresse
Le lieu définitif pour le futur foyer des sans-abri sera communiqué prochainement. En attendant, cette décision marque une étape importante dans la lutte contre l’exclusion sociale à Arras. Les autorités locales, comme les Arrageois, attendent avec impatience les prochaines avancées. Un dossier à suivre.
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