ARRAS
par Frédéric Pinchon
Le 4 mars 2025, un incident troublant s’est produit à l’Université d’Artois, à Arras. Un étudiant a été photographié dans un amphithéâtre en train d’effectuer un salut nazi. Cela suscite une vive inquiétude au sein de la communauté universitaire et de la ville. Interrogée sur cet acte, la direction de l’université a fermement condamné le geste. Cette attitude a été qualifiée “d’inacceptable et de contraire aux valeurs républicaines”. L’identité de l’étudiant n’est pas connue.
Ouverture d’une enquête
Une enquête interne a été immédiatement ouverte pour identifier le jeune et déterminer les circonstances de l’incident. L’université a également annoncé son intention de saisir le procureur de la République. Cette démarche intervient conformément à l’article 40 du code pénal. La loi oblige tout fonctionnaire à signaler les crimes dont il a connaissance.
De leur côté, les professeurs expriment leur consternation face à cet acte. L’un d’eux déclare : « De tels gestes n’ont aucune place dans notre société. Ils représentent une violation manifeste des valeurs fondamentales de respect, de tolérance et d’humanité. » Les parents d’élèves partagent cette indignation. Ils s’inquiétant de l’impact de tels comportements sur l’image de l’établissement et sur l’éducation de leurs enfants.
Vive émotion
Cet incident rappelle d’autres faits similaires survenus récemment en France. Ainsi, en février 2025, un collégien de Guadeloupe a été sanctionné pour avoir effectué un salut nazi en présence d’élèves allemands. À l’époque virgule l’affaire a provoqué une vive émotion parmi les participants. De même, une enquête a été ouverte à l’Université de Strasbourg après qu’un étudiant a été filmé en train d’effectuer un salut nazi lors d’une manifestation.
À Arras, l’enquête en cours devra déterminer les motivations de l’étudiant et les mesures disciplinaires appropriées. La communauté universitaire attend des réponses claires et des actions concrètes pour prévenir la répétition de tels actes.
Dernière heure
Le parquet a ouvert une enquête pour examiner les faits. L’étudiant a reconnu avoir réalisé ce geste. Il a été exclu de l’université pour un mois.
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