ARRAS

par Frédéric Pinchon

Deux hommes ont été interpellés jeudi matin à Arras. Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé un ou des drones pour des livraisons illicites de colis. C’était à plusieurs détenus dans les prisons des Hauts-de-France. L’incident met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontées les administrations pénitentiaires, face à l’ingéniosité des trafiquants.

L’opération a débuté suite à des signalements de survols suspects et répétés de plusieurs établissements carcéraux de la région des Hauts-de-France. Les enquêteurs de la gendarmerie et de la police ont mené des investigations poussées. Celles-ci ont abouti à l’identification de deux individus et à leur arrestation en flagrant délit. Selon les informations communiquées par les autorités, l’un des suspects serait le pilote du drone. Le second est soupçonné de lui avoir fourni une assistance logistique, notamment en préparant les colis.

Denrées et portables

Les “livraisons” contenaient principalement des denrées alimentaires. Il y avait aussi des téléphones portables et d’autres objets interdits. Les colis étaient attachés au drone avant d’être largués directement dans les cours ou les cellules des destinataires. La méthode est sophistiquée et difficile à détecter. Elle pose de sérieuses questions sur la sécurité et le contrôle des périmètres de ces établissements.

Les criminels s’adaptent

Cet événement souligne la nécessité, pour les autorités, de renforcer la lutte contre l’utilisation de drones à des fins criminelles. Si l’incident peut prêter à sourire, il est un signal d’alarme : les réseaux criminels s’adaptent. Une autre livraison a eu lieu au même moment à la prison d’Albi. Les malfrats utilisent les technologies les plus récentes pour contourner les dispositifs de sécurité existants.

La collaboration entre les différentes forces de l’ordre est désormais cruciale. L’objectif est de parvenir à déjouer ces nouvelles formes de trafic pour garantir la sécurité au sein des prisons françaises. Les deux suspects sont en garde à vue. Les enquêtes continuent.

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