ARRAS
par Frédéric Pinchon
Vendredi 2 mai, la ville d’Arras s’est recueillie pour commémorer la bataille du 9 avril au 16 mai 1917. Il s’agit de l’un des épisodes les plus marquants de la Première-guerre mondiale. En présence de l’ambassadrice de Nouvelle-Zélande, Linda Te Puni, un hommage solennel a été rendu à des milliers de soldats. Ils sont tombés sur le sol arrageois, notamment ceux venus de l’Empire britannique et du Commonwealth.

La cérémonie, organisée au pied du mémorial du Faubourg d’Amiens, a été marquée par une forte participation des écoles locales. Élèves du primaire et du secondaire, ont lu des lettres de poilus, des poèmes. Ils ont interprété des chants et des hymnes en plusieurs langues.
Une émotion partagée
Des moments d’émotion partagée. A l’image du silence qui s’est installé, après la lecture d’un extrait bouleversant d’un soldat néo-zélandais. Ces moments de recueillement ont donné à l’événement une intensité particulière.

« C’est important de transmettre cette mémoire aux jeunes générations », souligne Marie. Cette enseignante en histoire au collège Voltaire ajoute : « Ils ont préparé ce moment avec beaucoup de respect et de sensibilité. »
Relations internationales
Dans le public, on notait la présence de rares anciens combattants. Il y avait aussi des familles et de nombreux visiteurs. « Je suis venue avec mes enfants pour leur montrer ce que nos aïeux ont vécu », témoigne Céline, habitante d’Arras. « C’est poignant de voir les élèves si impliqués. »
L’ambassadrice, Linda Te Puni, a salué l’engagement de la ville d’Arras dans le travail de mémoire. « Ce lieu symbolise le lien profond entre nos pays », a-t-elle déclaré. Dans une atmosphère empreinte de recueillement, la cérémonie a rappelé que la paix d’aujourd’hui est le fruit du sacrifice d’hier.
– À lire aussi –
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.