61E SALON DE L’AGRICULTURE
par Frédéric Pinchon
Ce mardi 25 février marque l’ouverture du très attendu 61e Salon international de l’agriculture, à Paris. Cet événement, véritable vitrine des savoir-faire agricoles français, attire chaque année des milliers de visiteurs. Ils sont simples curieux, professionnels du secteur ou représentants politiques. Parmi les régions françaises qui se démarquent cette année, les Hauts-de-France jouent un rôle central. La plus grande région de France met en avant son patrimoine agricole, riche et diversifié.

Le pavillon dédié aux Hauts-de-France est un incontournable du Salon. La région, fortement marquée par l’agriculture, est l’une des premières productrices de betteraves sucrières, de pommes de terre, de légumes et de céréales en France. Avec ses terres fertiles et un climat propice, elle se distingue aussi par ses exploitations de grande taille. Elles sont souvent tournées vers une agriculture de précision. Cette année, les Hauts-de-France ne se contentent pas de présenter leurs produits phares. Ils mettent en avant des innovations en matière de durabilité et de production responsable. Le pari se veut un enjeu de taille pour l’agriculture du futur.

Sur place, agriculteurs, coopératives et représentants d’organisations professionnelles, sont présents. Ils n’ont qu’un objectif : faire valoir la richesse et la diversité de leur région. François Desseaux, éleveur laitier dans le Pas-de-Calais, souligne : “Notre région a une identité agricole forte. Le Salon est une occasion unique de faire connaître nos pratiques”. Pour lui, “nous devons montrer que l’agriculture des Hauts-de-France est à la fois performante et respectueuse de l’environnement”. À ses côtés, l’association des producteurs de pommes de terre propose des démonstrations culinaires. Elle aussi veut valoriser un produit emblématique de la région.
Les Hauts-de-France en force
L’un des axes forts de la participation des Hauts-de-France, cette année, est l’accent mis sur l’innovation. Le secteur agricole régional est en pleine transition. Ses initiatives sont tournées vers l’agroécologie, la réduction des intrants chimiques et l’utilisation de technologies de pointe. Objectif : optimiser les rendements tout en préservant les ressources naturelles. “Nous travaillons sur des projets de robotisation et d’agriculture de précision. Il s’agit d’améliorer la productivité tout en étant plus respectueux de l’environnement”, explique Sophie Laurent. Cette ingénieure agronome originaire de Lille est présente sur le stand régional.

Les Hauts-de-France s’illustrent également dans la filière bio. Le secteur en pleine expansion, avec de nombreuses exploitations ayant franchi le cap de la conversion ces dernières années. Jean-Marie Lemoine, maraîcher bio dans l’Oise, témoigne : “Ce salon est l’occasion de montrer que l’agriculture biologique est viable économiquement” le professionnel estime pouvoir offrir “des produits sains à des prix accessibles. Nous souhaitons que le public reparte avec cette conviction.”
Rencontres et échanges
Le Salon international de l’agriculture est, avant tout, un lieu de rencontres entre les producteurs et le grand public. L’événement est également prisé des professionnels eux-mêmes. Pour les agriculteurs des Hauts-de-France, c’est une opportunité de se confronter aux défis communs à toute l’agriculture française. De la gestion des crises sanitaires à de la volatilité des prix en passant par les questions liées au changement climatique, toute l’agriculture du plat pays sont représentée.

En parallèle, des débats et conférences animent le stand des Hauts-de-France. Les enjeux d’une agriculture plus durable seront évoqués et expliquer. Des représentants politiques de la région, accompagnés de la Chambre régionale d’agriculture, participent à plusieurs tables rondes. Elle évoquent la modernisation des exploitations et les nouvelles formes de valorisation des produits locaux, notamment via les circuits courts.
Une semaine d’événements
Durant toute la durée du Salon, jusqu’au lundi 3 mars prochain, les visiteurs découvriront une multitude d’exposants venus de toute la France. Des stands internationaux sont aussi représentés. Au programme : concours d’animaux, démonstrations culinaires, dégustations, conférences et ateliers pour les enfants. Il y a aussi le concours général agricole, institution incontournable, récompensera les meilleurs produits et animaux du pays. Plusieurs agriculteurs des Hauts-de-France sont en lice pour décrocher des prix prestigieux.

Parmi les autres temps forts, citons les débats sur l’avenir de l’agriculture française. Les défis du changement climatique et l’essor des nouvelles technologies dans le secteur seront au cœur des discussions. Le Salon, au-delà d’être une vitrine festive, est donc aussi un lieu de réflexion pour préparer l’avenir de l’agriculture française.
Marquer les esprits
En somme, ce 61e Salon International de l’Agriculture s’annonce riche en événements. Les Hauts-de-France, avec leurs nombreux exposants et leur forte implication, comptent bien marquer les esprits tout au long de cette semaine dédiée aux acteurs du monde agricole. Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, était présent à l’inauguration de cette legendaire manifestation.
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