AUTOMOBILE
par Frédéric Pinchon
Les vignettes Crit’air, introduites en 2016 pour classer les véhicules selon leur impact environnemental, sont sur le point d’être supprimées. Cette décision a été adoptée récemment en commission spéciale. Elle marque un tournant dans les politiques de mobilité et de lutte contre la pollution. Cependant, la nouvelle doit encore être validée par l’Assemblée nationale pour devenir officielle.
Depuis 2016
Ces certificats étaient essentiels dans les zones à faibles émissions (ZFE). Depuis huit ans, ils limitaient l’accès des véhicules les plus polluants. Bien qu’ils aient encouragé l’adoption de technologies plus propres, leur mise en œuvre a suscité des critiques pour leur impact social. Les ménages modestes, souvent incapables de remplacer leurs véhicules, ont été particulièrement affectés. La fin de cette mesure est donc perçue comme une simplification administrative. C’est une sorte de réponse aux tensions sociales.

Cependant, la suppression des vignettes Crit’Air soulève des questions sur les alternatives pour maintenir la qualité de l’air. Le législateur devra concilier transition écologique et justice sociale. Les pouvoirs publics devront, aussi, proposer des solutions adaptées. Pour les automobilistes, cette nouvelle pourrait signifier, rapidement, une réduction des contraintes et des coûts liés à la possession d’un véhicule ancien.
Une nouvelle à confirmer
En conclusion, cette évolution est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Attention toutefois à ne pas se réjouir trop vite : l’information reste conditionnée à l’approbation législative. Si elle est confirmée, elle pourrait redéfinir durablement les politiques de mobilité en France.
– À lire aussi –
Notre-Dame de Lorette lieu de la mémoire de la Première Guerre mondiale
Au Carré d’as à Saint-Quentin une serveuse sauvagement agressée
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.