L’unité locale du Pays hamois locale de la Croix-rouge est présidée par Jean-Marc d’Haene. Cet Hamois connait les rouages de la structure. “J’ai intégré la Croix-rouge en 1977“, confie-t-il. La section hamoise compte 25 bénévoles. La moitié sont des permanents. “Certains volontaires sont à la vesti-boutique et d’autres sur le terrain“. La vesti-boutique ressemble à un magasin de vêtements : “Le site est aménagé de manière avec ses portants, ses étalages, etc.“.

A l’intérieur, les “clients” viennent faire leurs “emplettes”. Ils errent entre les rayons. “Il existe une règlementation particulière, au sein de la Croix-rouge française, afin de pouvoir être accrédité en boutique“, justifie le président. 

Croix-rouge et collecte

Une autre partie de l’activité se déroule à l’extérieur du bâtiment. C’est la tâche de récupération des vêtements. Des boxes sont plutôt présents dans les grandes surfaces. Il en existe aussi à la déchetterie et au siège. “Les habits sont récupérés trois fois par semaine sur les lieux de dépôt“, explique Jean-Marc d’Haene. Il ajoute: “On reçoit aussi des appels de particuliers. Ils font des dons ou demandent de passer prendre des vêtements inutilisés

Le tri est une autre histoire : “Il y a beaucoup de choses récupérées non revendables. Même pour des petites réparations, si un bouton vient à manquer sur un habit, par exemple“. Parmi les objets les plus fréquemment disponibles à la vesti-boutique, citons vêtements ; jouets ; linge de lit ; rideaux ; couvertures et vaisselle. Le temps dédié à la revente de ces objets de seconde main et à l’entretien du matériel a été estimé, en 2022, à 3.246 heures. L’an dernier, 3.880 euros ont été récoltés. A noter que la Croix-rouge n’est pas assujettie à la TVA.

Croix-rouge et alimentation

Autre action, la distribution alimentaire. 10 bénévoles s’occupent de cette tâche. Ils y consacrent leur temps libre, entre avril et novembre (sauf en août). Ici, attention ! Il faut montrer patte blanche. “Il existe un barème en fonction des ressources fiscales des demandeurs. On ne peut pas faire n’importe quoi“, prévient le président.

Des justificatifs sont exigés. La distribution a lieu deux fois par mois. 30 tonnes de denrées ont été offertes en 2022. Il s’agit principalement de produits surgelés. Il y a aussi lait ; pates ; riz ; conserves et yaourts. Depuis le début de l’année, quelque 220 nécessiteux ont été secourus.

F.P.

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