JUSTICE
par Frédéric Pinchon
Le tribunal correctionnel d’Arras a condamné, ce mardi, cinq individus âgés de 20 à 40 ans à des peines allant jusqu’à plusieurs années de prison. Ils avaient participé à un vaste trafic de stupéfiants. Les prévenus étaient impliqués dans la vente et la livraison de cannabis, de crack et de cocaïne. Cette activité illégale s’étendait jusqu’à l’intérieur même des établissements pénitentiaires…
Plusieurs mois d’enquête
L’affaire, révélée après plusieurs mois d’enquête, a mis en lumière des méthodes de livraison particulièrement ingénieuses. Outre les échanges classiques en main propre, les trafiquants avaient recours à des drones ! Ils pour acheminaient, ainsi, la drogue directement à l’intérieur des prisons. Ces appareils, souvent équipés de systèmes GPS et de caméras, survolaient les murs d’enceinte. Ils larguaient alors des colis contenant drogues, téléphones portables et parfois des armes blanches, à destination des détenus complices.

Les enquêteurs ont découvert que ce réseau organisé s’appuyait sur une logistique sophistiquée. Elle consiste en des repérages minutieux, une coordination précise entre les membres du groupe et une adaptation constante aux dispositifs de surveillance. Les livraisons par drone, bien que de plus en plus répandues, témoignent de l’ingéniosité et du culot des trafiquants…
Un réseau bien structuré
Lors de l’audience, le tribunal a souligné la gravité des faits et le caractère structuré du réseau. Les condamnations prononcées visent à sanctionner mais, aussi, à dissuader d’autres groupes criminels de recourir à de telles pratiques.
Cette affaire souligne, une nouvelle fois, les défis auxquels font face les autorités pénitentiaires et judiciaires. Elles sont confrontées à une délinquance de plus en plus technologique, capable de contourner les barrières traditionnelles du contrôle et de la répression.
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