EURE
par Frédéric Pinchon
Un acte de cruauté secoué la commune de Saint-Aubin-le-Vertueux, dans l’Eure. Un homme d’une quarantaine d’années a été vu en train d’attacher un parpaing au cou de sa chienne, Jazz, 7 ans, avant de la jeter vivante dans un lac. Selon les premiers témoins, l’individu est resté plusieurs minutes à observer l’animal se débattre, puis couler, sans le moindre remords.

Un promeneur matinal a donné l’alerte, après avoir vu la scène. Les secours n’ont pu que repêcher le corps sans vie de l’animal. Très vite, l’enquête a permis d’identifier le suspect. Il est déjà connu pour des faits de violence.
Dans la commune, la stupeur et l’émotion sont vives. « C’est inhumain. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire ça à un être vivant », déplore Sandrine, 30 ans. Elle est bénévole dans un refuge local. Un habitant, Marc, 62 ans, renchérit : « Qu’il soit puni à la hauteur de ce qu’il a fait. Ce genre de personne ne mérite pas de posséder un animal. »
Deux ans de prison ferme
Les associations de défense des animaux se sont mobilisées immédiatement. Une plainte a été déposée avec constitution de partie civile. Une manifestation a eu lieu devant le tribunal de Bernay. La population dénoncer la maltraitance animale, encore trop fréquente, selon les militants.

L’homme a été interpellé deux jours après les faits. Jugé en comparution immédiate, il a été reconnu coupable d’acte de cruauté envers un animal. Il a été condamné à deux ans de prison ferme. La peine est assortie d’une interdiction définitive de détenir un animal. Une décision saluée comme « un signal fort » par les défenseurs des animaux. D’autres estiment encore la sanction trop légère, face à l’horreur de l’acte commis…
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