LILLE
par Frédéric Pinchon
À Lille, la fin de l’été vire au cauchemar pour certains. Les cafards ont envahi le centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’hygiène et la sécurité des patients. Patience et visiteurs sont horrifiés d’être ainsi mis devant le fait accompli !
“Inadmissible !”
“C’est insupportable”, confie une infirmière Sous couvert d’anonymat. Sa collègue continue : “On en voit partout, dans les couloirs, dans les chambres des patients, dans les cuisines. On a l’impression d’être impuissants.” Selon les témoignages d’autres membres du personnel, le problème est récurrent. Il a même pris une ampleur sans précédent cet été.

Des patients et des visiteurs décrivent des scènes dignes d’un film d’horreur. “J’ai vu un cafard sortir de sous le lit de mon mari. J’ai eu une frayeur terrible”, raconte une dame. Elle est venue rendre visite à son époux hospitalisé.
Face à la multiplication des témoignages, les officiels du CHRU ont réagi. “Nous sommes pleinement conscients de la situation. Nous avons pris des mesures immédiates”, a déclaré la direction du CHU.
“Spécialistes mandatés”
Et d’ajouter : “Des entreprises spécialisées ont été mandatées pour effectuer des traitements de choc.” Une explication qui ne suffit pas à calmer la colère du personnel et des usagers. “Il y a un manque d’anticipation évident”, dénonce un agent d’entretien. “Ce n’est pas la première fois que ça arrive. L’an dernier, on a eu le même problème. C’était dans une moindre mesure”, ajoute un autre.

À l’échelle régionale, ces invasions de cafards ne sont malheureusement pas un cas isolé. Les Hauts-de-France ont déjà été confrontés à des cas similaires. C’est arrivé aussi dans des établissements publics. Cependant, les autorités sanitaires affirment n’avoir “jamais vu une telle ampleur”.
Du jamais vu…
La direction du CHU assure que des enquêtes approfondies seront menées. Objectif annoncé : déterminer les causes de cette prolifération sans précédent. En attendant, l’inquiétude persiste…

“Je me demande si je peux me sentir en sécurité ici”, se désole une patiente, l’air désemparé. Le CHU de Lille a encore beaucoup à faire pour regagner la confiance de ceux qu’il est censé… soigner !
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