ARRAS

par Frédéric Pinchon

Valérie, une habitante d’Arras, vit une véritable épreuve depuis plusieurs mois. En cause : un problème d’airbag défectueux sur sa Chevrolet. Il s’agit plus précisément d’un modèle Takata, tristement célèbre pour ses défaillances. “Je suis complètement bloquée”, déplore-t-elle. “Je ne peux plus utiliser ma voiture car personne n’est capable de remplacer cet airbag.”

Les airbags Takata font l’objet de rappels massifs, dans le monde entier, en raison d’un grave défaut de fabrication. En cas d’accident, ils peuvent exploser de manière incontrôlée ! Des fragments de métal sont alors projetés et causent des blessures mortelles. Face à ce danger, les constructeurs ont pris des mesures drastiques, pour interdire l’utilisation des véhicules équipés de ces dispositifs, tant qu’ils ne sont pas remplacés. Pour Valérie, la situation est donc claire : “On m’a dit que je ne pouvais pas rouler avec la voiture en l’état, c’est trop dangereux. Mais impossible de trouver une pièce de remplacement.”

Depuis plusieurs mois et à cause de l'airbag défectueux de sa Chevrolet, une Arrageoise est sans voiture.

Pourquoi une telle pénurie ? Le scandale Takata a entraîné la faillite de l’entreprise en 2017. Depuis, les constructeurs peinent à obtenir les pièces de remplacement pour certains modèles. C’est notamment ceux de marques comme Chevrolet. Valérie est loin d’être la seule dans ce cas. Dans les Hauts-de-France, plusieurs automobilistes sont confrontés au même problème. Pour l’heure, le nombre exact de personnes touchées reste difficile à estimer…

Conducteurs désabusés

Marc, un autre conducteur de la région, partage son désarroi : “C’est frustrant, surtout que la voiture fonctionne bien. Pourtant je ne peux pas prendre le risque de rouler avec.” Pour d’autres, comme Isabelle, aussi propriétaire d’une Chevrolet, “il est inconcevable que l’on soit laissés sans solution.” Quant à Valérie, elle espère que les autorités ou Chevrolet, prendront enfin leurs responsabilités et trouveront une solution rapide. La jeune femme ajoute : “Je n’ai plus de moyen de transport. Toute ma vie est impactée par cette affaire.” Pour l’heure, aucune réponse concrète ne semble émerger. Ce silence, laisse ces conducteurs dans l’incertitude la plus totale. Qui vivra verra !

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